30 octobre 2007
Madrigalant parfum
I
Peu m'importe celui que tu portesEt qui m'attise de gourmandise ;Bien au-delà, celui qui m'emporte,Est celui qui te rend plus forteA mon cœur contre toute hantise.
C'est lorsque ta peau se déshabilleDes parfums sucrés et composés,Que je chancelle et que je vacille,Comme Advocaat et crème vanilleSous les chaleurs de ton été.
C'est de ton âme que s'exhalentCes fortes et douces voluptés,Dont j'ai, loin de toi, le mal,Et d'une agonie le râleDe ne pouvoir les déguster.
Mais heureux je n'ai de ton odeur,Comme Grenouille,... [Lire la suite]