19 septembre 2007
Je la veux blanche et rouge.
Ces nuits qui nous séparent, je le sens, je le sais, comme la dernière, vont encore blêmir de ce sommeil atroce anéanti par les folies que nous nous sommes promises hier.
Pour autant je ne veux pas voir s'assombrir celle de nos retrouvailles de ce sommeil amorphe ressuscité. Jusqu'aux lueurs je la veux aussi pâle que le diaphane de ton aine, je veux voir en contraste du blafard des heures qui s'écoulent tout le cramoisi de tes joues et de nos sexes, je veux nos muscles fourbus, nos membres écartelés, nos cœurs entrelacés et nos âmes dilatées.
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